Le Conseil d’État a rĂ©cemment prĂ©cisĂ© que pour qu’un salariĂ© soit prĂ©sumĂ© dĂ©missionnaire après un abandon de poste, il doit ĂŞtre clairement informĂ© des consĂ©quences de son absence lors de la mise en demeure. Cette dĂ©cision souligne l’importance d’une communication transparente entre l’employeur et le salariĂ©. đź“„
Plusieurs syndicats avaient contestĂ© le dĂ©cret fixant cette prĂ©somption, arguant d’un excès de pouvoir. Toutefois, le Conseil d’État a rejetĂ© ces recours, tout en insistant sur l’obligation d’informer le salariĂ© des risques encourus s’il ne justifie pas son absence avec un motif lĂ©gitime.
Cette dĂ©cision modifie la manière dont les employeurs doivent gĂ©rer les abandons de poste, en renforçant l’exigence d’information prĂ©alable. Cela pourrait influencer les pratiques en matière de gestion des ressources humaines et de relations de travail. 🏢
Source : CE, 18 déc. 2024, nos 473640, 473680, 474392, 475097, 475100, 475194